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FlashPress - Infocatho |
du 25 au 31 décembre 2009 (semaine 52) |
- Il y a quelques jours, à la veille de Noël, un autre grand symbole de ce catholicisme est mort à Nimègue, à l’âge de 95 ans : le théologien dominicain Edward Schillebeeckx, flamand de naissance, néerlandais par choix. Mais un symbole non de l’épanouissement mais de l'impressionnante décadence qu’a connue l’Eglise des Flandres et des Pays-Bas au cours du dernier demi-siècle. Cette métamorphose, Schillebeeckx l’a reflétée dans sa vie de théologien. Pendant les années du concile Vatican II et du début de l’après-concile, il a été une star de réputation mondiale, un champion de la nouvelle théologie en harmonie avec la culture dominante. Mais par la suite il a été presque oublié, même par les catholiques qui l’avaient applaudi. L'oubli dans lequel il est tombé est allé de pair avec celui qui, entre temps, marquait le catholicisme néerlandais, de plus en plus oublieux de lui-même, de plus en plus sécularisé, de plus en plus en danger de disparition. L'enquête ci-dessous montre l’aspect actuel de l’Eglise catholique aux Pays-Bas. Un pays où, aujourd’hui, 41 % de la population dit n’avoir aucun credo religieux et 58 % ne sait plus ce qu’est Noël. Une Eglise dans laquelle des dominicains et des jésuites conçoivent et mettent en pratique des messes sans sacerdoce ni sacrement chrétien, où ce sont les fidèles présents qui "consacrent" collectivement, autour d’"une table ouverte également à des gens de traditions religieuses différentes". Tout cela alors que, parallèlement, une ville comme Rotterdam a été largement islamisée, comme www.chiesa l’a montré dans un article choc il y a quelques mois. L'enquête de Marina Corradi a été publiée le 23 décembre dans "Avvenire", le quotidien appartenant à la conférence des évêques d’Italie. Elle est centrée sur Amsterdam. Vous pouvez la lire dans "Chiesa" (source :Chiesa ) |